Maternité

Bon d'accord, j'appele son père, mais tu dois l'affronter lui aussi.

* Elle sortit son portable et appala Bill le priant de venir immediatement à la maternité. Bien qu'il raler beaucoup, elle ne lui laissait pas le choix. Elle racrocha ensuite et leva les yeux vers Hilarie qui ne voulait toujours pas toucher son fils *

Non, je ne le verrai pas un point c'est tout! Je refuse de le voir!

*et comme pour joindre le geste à la parole (han la phrase xD) elle commença à préparer ses affaires pour rentrer chez elle. Quand elle avait une idée en tête, elle l'avait pas ailleurs!*

D'accord, sauve toi d'ici, mais tu ne partiras pas sans ton enfant Hilarie.

* Comme elle s'attendait à sa reponse et a sa futur reaction, elle se mit devant la porte pour l'empecher de partir sans Aaron *

Mais laisse-le ce gosse! Il n'a aucun avenir avec moi! Je le déteste parce-qu'il ressemble à son père! J'arrive pas avec lui! J'y arriverai pas c'est tout!

*Elle commençait à s'énerver. Ce gosse, elle l'assumerait pas. Elle l'avait toujours dit! Et si le père n'en voulait pas, elle ne voyait pas quoi faire de plus*

Hilarie prend le !

* Elle avait haussé la voix. Elle n'avait pas le ton d'Hilarie. Elle s'enervait et elle aussi *

C'est ton enfant merde ! Tu es aussi idiote que ça pour le laisser seule ?

*elle laissa passer une pause avant de reprendre sur un ton neutre*

Ouais, ça doit être ça. Je suis idiote.

*en fait, elle ne voulait pas le prendre tout simplement parce-qu'il lui rappelait trop Bill et surtout le fait qu'elle ne l'aurait jamais. Depuis qu'elle avait reprit conscience de ça, elle ne voulait plus en entendre parler*

Très bien, tu veux que je fasse quoi? Que je le prenne, très bien, je le fais!

*elle s'approcha du berceau. Elle soupira légèrement. C'était comme si elle avait peur de le prendre dans les bras, peur de lui faire, ou de se faire mal à elle. Elle le prit alors doucement dans les bras et resta le regarder. Bizarrement il s'arrêta de pleurer. Bon, au moins elle n'avait plus à subir ça*

T'es satisfaite?

Pas totalement... C'est ton enfant Hilarie. Demain j'passerais chez toi, et je veux le voir.

* Elle la regardait serieusement avant d'ouvrir la porte. Elle repeta à Hilarie *

Je veux le voir.

*elle regarda bizarrement Hilary*

Et puis quoi encore? Aussi bien je ne serai pas là demain. De toute façon tu fais ce que tu veux.

*elle reposa rapidement Aaron dans son berceau et termina de ramasser ses affaires pour rentrer enfn chez elle*

* Elle la rattrapa par le poignet *

Hilarie !

* Elle avait un regard assez froid et le ton de sa voix avez changé. Elle se voulait plus dur *

*elle regarda son poignet puis Hilary, puis le poignet puis Hilary... enfin les deux quoi. Mais elle s'arrêta quand même à un moment avant d'avoir le tourni (remarque elle est dans un hosto... hum bref)*

Quoi? Quoi Hilarie?
J'te choque c'est ça? Je ne suis pas la petite Hilarie qui ferme gentillement sa gueule et qui se laisse avoir? Je ne suis plus la gentille Hilarie qui se préoccupe des autres avant elle?
Oh comme c'est dommage, elle va sûrement vous manquer...

*elle enleva alors son poignet de l'emprise d'Hilary et termina enfin ce qu'elle avait commencé. Elle allait pour partir seulement Hilary lui barrait le chemin. Elle se demandait ce qu'il y avait encore. Quand elle se rappela soudain qu'elle avait... un fils. Elle se retourna et le prit dans ses bras. Elle ne disait toujours rien après sa "déclaration".*

* Elle la regardait avec Aaron dans ses bras. A ce moment là, elle n'avait plus rien à ajouter. Il y avait un lourd silence, et elle decida ensuite de partir. Elle passerait chez Hilarie pour la voir assumer son role de mère. Et même si elle n'y avait pas Aaron, elle serait tout de même venu *

*elle soupira légèrement en la voyant partir. Bon, il était temps de quitter ce foutu endroit que l'on ne peut que détester, l'hôpital. Elle regarda une autre fois Aaron avant de regarder ailleurs. Elle aurait du mal avec ce gosse, elle le savait*

Invité

** Cela faisait déjà 3 jours qu’elle n’avait pas vu Jude. Puis après ce qu’il c’était passé, elle n’en avait plus envi. Enfin si, mais lui non. D’ailleurs sa l’avait rendu malade depuis. Elle pleurait quand elle pouvait rester seule cinq minutes, elle reprenait de la drogue de temps en temps, elle abandonnait l’espoir de remarcher un jour, en se disant que l’envie n’était plus là. A quoi bon maintenant ? Puisqu’elle avait perdu Jude. Tout ça pour une fichue histoire de divorce. Mais justement, tout était beau avec Orlando. Et elle l’aimait. Au point de se traiter de pute elle-même. **

** Elle était dans la salle d’attente. Elle devait faire des exams pour ses jambes, et au passage, un avortement forcé. Oui elle voulait le garder ce gosse. Mais elle n’allait pas l’imposé à Jude s’il ne le voulait pas. D’ailleurs sa l’avait blessé. Jude qui n’acceptait pas cet enfant. Qui s’éloigner d’elle de jour en jour. Pourquoi ? En faite, elle avait la réponse maintenant : Keira. **

** Elle était seule dans la salle d’attente. Rien que d’y penser, à Jude, à Keira, à sa vie, elle ne pu s’empêcher de contenir ses larmes. Elle perdait Jude de jour en jour, et c’était dur, très dur. Orlando ou pas. **

** Elle essuya ses larmes en entendant des bruits de pas. Un medecin. Ca y est, l’heure était arrivée. Elle se racla la gorge, asseyant de faire le vide dans sa tête. De ne pas penser à lui. De se dire que plus tard tout ira mieux. Mais bon. On essaie on essaie mais sa ne marche jamais. Elle arriva dans une petite salle. Sa sentait la javel. Tout était nikel. Un jeune homme lui donna des cachets. Des cachets pour l’avortement. Elle les regardait. Elle n’y arrivait pas. Elle ne pouvait pas. Elle passait sa main sur son visage. Enfin, de toute façon elle n’avait pas le choix, Jude aimait Keira. Et il ne voulait donc pas du gosse. Elle prit les cachets, le verre d’eau et avalait tout, en asseyant de faire vite. De toute façon, le père de l’enfant sera prévenu de l’avortement par courrier. **

** Une heure et demi plus tard, elle sortait de cette salle. Pale et le visage marqué par la douleur. Encore plus maigre. La peau sur les os. Elle appela son taxi. Elle sortie en dehors de l’hôpital. Lorsque le taxi arriva, elle s’approcha, ne répondant à aucunes questions du chauffeur. Lorsqu’il avait fini de ranger sa chaise, il démarra pour la ramener chez elle. **