ETRE1STAR

Elle allait vraiment se casser de cette manière ? Bill était vexé, très vexé, jamais quelqu’un ne s’était conduit de cette manière avec lui. Il la regarda se lever sans lui adresser un regard, lui disant qu’il faisait ce qu’il voulait de sa vie, faisant ainsi preuve d’une ignorance blessante. Il baissa le regard et prit une inspiration, elle s’en fichait peut être mais pas lui, il lâcha alors d’une voix qui traduisait bien sa frustration plus qu’évidente.

« Je ne suis pas dépressif ! Et je ne suis pas non plus ce que tu penses que je suis, alors ne me juges pas sans me connaître. »

Il avait relevé les yeux vers elle, son ton était plutôt agressif mais il avait eut besoin de le dire. Tout le monde le prenait pour ce Bill qu’il n’était qu’en facade et pas pour un être humain qui a lui aussi des sentiments. Et puis qu’avait il bien pu faire de mal, il ne lui devait rien et l’avait traité avec respect.

« Tu penses que je t’ai baisée c’est ça ? Si tu savais combien de fois on m’a baisé moi ! J’ai divorcé deux fois, et j’ai trois gosses que je connais à peine. Et si le sexe mfait tenir je vois pas en quoi ca fait de moi un individu pathétique. T’a pas l’air de croire plus en l’amour que moi, et je te juges pas pour autant. »

Il balanca son verre qui allait s’éclater contre le bar. Il jeta un dernier regard à Shéryll et se dirigea vers la mer qui n’était qu’a quelques mêtre. Le soleil se couchait et éclairait faiblement les quelques millier de grain de sable en leur donnant une couleur orangée. Il avait besoin de calme. Il s’assit sur le sable face à l’océan. Il detestait perdre le contrôle des choses, c’était la derniere chose qui lui restait.

Shéryll culpabilisa, l'état dans le quel Bill se mit lui fit non pas peur, mais la blessa. Tout comme l'un des minuscules cristaux de verre qui vint se planter dans sa paume droite. Bien sûr, ce n'est que plus tard qu'elle s'en rendu compte, avant, il lui fût un petit temps afin de réaliser ce qu'il venait se passer. Les minutes sont passées depuis, et la voilà maintenant devant ce bar, bar qu'elle a fait mine de quitter une fois que Bill déballa tout ce qu'il avait à dire. Elle s'apprête à partir, les mains sur le volant, elle d'injure intérieurement de ne pas être encore partie. Elle lève alors les yeux vers le ciel, quand son portable sonne.

'Tu ne m'as pas rappelé, ça ne t'as pas plu peut-être? Que dirais-tu de remettre ça?'

Shéryll soupire et balance son portable à l'arrière de la voiture. Son mal de crâne ne fait que s'accentuer. Encore un auquel elle devra faire face, ou fuir.. Peu importe de toute façon.. Elle réfléchi un peu plus, puis de sa voiture regarde la mer... C'est alors que ses yeux, naturellement, se posent sur lui... Encore lui. Elle se promet de n'pas bouger, de partir et de rentrer chez elle. Mais nan, elle n'y arrive pas. Les choses ne peuvent pas se terminer comme ça, ça n'peux pas être elle la.. méchante.

CLACK

Shéryll sort de son véhicule et en claque la portière. Elle se dirige, machinalement, sûre d'elle, vers lui. Ce brun, là, assis sur le sable..

« Tu... Je... Rrrraaaa ce que tu peux m'agacer!!! »

Shéryll s'en veut à cet instant plus que jamais. Elle déteste avoir à faire ça, être honnête, cela ne lui va que pas assez. Elle en bégaïe même..

« Comment oses tu dire des choses pareil hein! Comment oses tu prétendre que je te juge?!»

Elle tremble, de rage? de peur? Même elle n'en sait rien. Elle est juste là, face à lui.

« Mais merde JE NE T'AI JAMAIS JUGÉ BILL OK!! Je ne suis pas l'une de ces traînées que tu as baisé et qui ELLES l'ont fait... Si tu te permet de croire ça, alors c'est toi même qui as osé porter des putains d'apprioris sur moi! »

Elle se calme progressivement, mais n'en est pas moins blessée, nerveuse, elle pouf un rire (j'sais pas si ça existe dsl --'), et continu..

« Seulement.. Oui, j'avoue, j'ai osé croire qu'au fond, tu n'étais pas ce que tu semblais être.. Les pilules, le sexe.. J'ai pensé que... »

Elle marque un temps d'arrêt, et termine..

« Finalement... tu es comme les autres Bill.. Je ne juge pas.. Je constate »

C'est sans bouger, sans la moindre éxpréssion, qu'elle attend, là, devant lui. Prête à partir, si il le lui demande

Bar