Jardin

*Oui mais c'que Nat avait oublié c'était que...*

"Et t'as pas réfléchis toi hein? En disant ton nom, ils vont apporter tout ça chez toi."

*c'est donc tout naturellement qu'Hilarie rappela en donnant son nom. Elle attendit patiemment et rien que pour faire hier Anais (=p) elle se leva et alla payer le tout quand le livreur leur apporta leurs pizzas et leurs bières. Elle ramena le tout dans le salon*

"Et voilà! Bon ben, bon app' hein!"

*oui c'est ce qu'on dit normalement. xD*

* Elle avait regardé Hilarie d'un air bien blazé. *

J'men fou, quand tu dormiras j'mettrai les billets dans ton sac.

* Elle eut un sourire narquois avant de s'assoir sur le canapé, les pieds sur la petite table devant, un bout de pizza en main avec la biere à coter, mon dieu --' *

Bon app

*Hilarie avait déjà mordu dans son morceau de pizza*

"Merchi..."

*elle continua de manger puis fronça légèrement les sourcils en se rappelant de la phrase de Nat*

"Tu sais ton fric tu peux le garder hein. J'en ai suffisament moi aussi."

*même si elle n'avait qu'un pauvre salaire d'actrice de série télé u_u*

* Ben j'aimerais bien avoir son salaire xD *

Non mais j'insiste c'est tout.

* Elle croqua à son tour dans sa pizza *

Mhh ché trop bon.

* Elle regardait sa pizza comme un chef d'oeuvre, degustant à pleines dents sa pizza. *

*En même temps moi aussi même si mon salaire n'est pas misérable xD Bref Hilarie termina de mander sa pizza parce-que je veux pas qu'on passe trois plombes à savoir comment elle la mange. xD*

"J'm'en fous, de toute façon, tu payeras pas tant que j'le voudrais pas. J'veux pas de ton argent sale."

*oui parce-que Hilarie soupçonnait Natalie de blanchir son argent dans un traffic de drogue. (cherches pas j'suis dans un état second en c'moment --')*

Mon argent sale ?

* O-o maintenant Nat pensait qu'Hilarie croyait que Nat ( ouais embrouiiiile ) faisait la pite *

... ?

*Alors comme ça Natalie faisait la pite? xDDDDDDDDDDDDDDD Le pitre oui u_u mais bon...*

"Je plaisantais Nat. Mais c'est juste que pour deux pizzas et deux bières j'peux payer. En sachant que tu es mon invitée."

*ben ouais elle l'avait dit elle-même u_u*

* La pute, rho xD Laissez mes fautes de frappes tranquilles xD *

FAUX

* Elle s'était levée d'un bond, ayant un sourire de gagnante *

J'me suis invitée toute seule.

* Même si c'était stupide comme repoonse xD *

Bill avait décidé de venir rendre une petit visite à Hilarie après tout fallait s'aérer, et puis c'était l'anniversaire de son fils. Il aurait pu zapper complètement mais il n'était pas encore salaud a ce point là, il se doutait bien que le gosse serait parti en vadrouille chez ses nombreux amis, mais ce n'était pas une raison pour l'oublier ce jour là. Il passa au magasin de musique et acheta une magnifique gibson au prix fort. Il se sentait un peu stupide, il avait l'impression d'acheter son fils mais ce n'était pas du tout fait dans ce but.

Il arriva alors à la villa d'Hilarie et sonna. Il était 11h45 et avec un peu de chance l'adolescent dormait encore et ne sortirait que le soir. Il soupira attendant que la blonde vienne lui ouvrir. Il jetta un coup d'oeil à la table de jardin piquée par l'humiditée et eut un petit sourire avant de sonner une deuxième fois au cas ou son ex femme n'ai pas entendu la première.

(j'viens quand même de remarquer sur l'ava, on dirait qu'Hilarie a un gros cul... Enfin bref ça doit être vrai)

Comme à son habitude Hilarie était en train de déprimer dans son salon en voyant qu'à son jeu cérébral sur DS, son cerveau avait 78 ans. A croire qu'elle avait régressé. Enfin bref, elle ne sortait plus, ni rien. Elle vivait en ermite et se voyait très mal sortir aujourd'hui une nouvelle fois. Son fils l'y avait poussé plus d'une fois mais elle ne se trouvait pas présentable ni rien. Elle ne souhaitait plus rien. Aaron était toujours en train de dormir. La veille il était parti elle ne savait où. En fait elle s'en foutait pas mal. La personne qui prenait soin de l'autre dans cette maison n'était autre qu'Aaron. Au moins un mec qui prenait soin d'Hilarie quoi. Alors en contre partie elle le laissait sortir quand il voulait et faire ce qu'il voulait. De toute façon son gamin n'était pas un de ces branleurs qu'on veut baffer.
Alors qu'elle était en train de regarder Derrick à la télé -série pour dépressif allemand u_u- elle sursauta en entendant sonner. De la visite? Ouais pour Aaron quoi, elle ne voyait plus personne depuis des mois et des mois. Elle soupira en ne voyant pas son fils arriver pour aller ouvrir. Ok, même pour son anniversaire il faut qu'il pionce jusqu'à pas d'heure. Elle soupira et finit par se lever pour trainer son cul jusqu'à l'entrée. Elle ouvrit et ne fit pas attention sur le coup à qui c'était.

"Aaron est encore au..."

Là elle bloqua. Ben ouais elle avait l'impression de voir son fils avec quelques années de plus d'un coup. Elle fronça les sourcils.

"Ah c'est toi. Ton fils dort toujours. Il va être content. Pour la première fois de sa vie son père vient lui souhaiter son anniversaire."

Alors qu'ils vivaient dans la même ville. Enfin bref Hilarie laissa Bill planté là et retourna dans son salon. Nan, elle voulait vraiment voir personne. Encore moins Bill sans doute.

Comme il fallait s'y attendre l'acceuil ne fut pas très chaleureux et Bill s'en serait douté, a vrai dire en grand célibataire endurci qu'il était il avait fini par se renfermer sur lui même et ne plus quitter son appartement. Il était devenu comment on appelle ca déjà ? Ah oui agoraphobe et neurasthénique en prime. Pourtant il avait bien fallut qu'il change, il ne voulait pas vieillir prématurément et prendre la poussière. Il avait foiré sa vie soit n'y avait il pas pour autant un espoir de redemption ? Il soupira cependant à sa réfléxion.

« En même temps, ca fait que deux ans qu'il est né ce qui fait que je n'ai raté qu'un seul de ses anniversaire. »

Oui c'était mathématique ca et il ne fallait pas lui faire payer 16années trafiquée de non rendage de visite le jour de l'anniversaire d'un adolescent de deux ans d'age. Vous suivez toujours ?

« J'peux entrer ? »

Je lui montrais la guitare éléctrique que j'avais dans la main emballée dans du papier cadeau.

Ben en même temps, il ne fallait pas qu'il s'attende à ce qu'elle saute de joie tout en lui roulant la plus belle pelle de toute sa vie quoi. Là, ça serait foutage de gueule ou un des rêves de Bill qui deviendrait réalité. Enfin bref, après il prenait ça comme il voulait en fait. La blonde leva les yeux au ciel quand elle entendit sa réponse.

"Ouais, ben c'est une fois de trop."

Logique en même temps qu'il soit inconcevable qu'un père rate l'anniversaire de son mioche. Alors qu'elle continuait son chemin vers le salon elle se retourna un instant pour regarder Bill. Han génial, il lui avait acheté une guitare. Un truc pour bien faire du bruit dans la maison. Encore heureux qu'ils étaient à l'autre bout du palier l'un et l'autre. Elle se retourna et continua de marcher vers le salon.

"Si la porte est toujours ouverte, c'est pas pour rien Bill."

Et elle se rassit dans le canapé l'air de rien tout en se mettant à zapper le programme télé. Un énorme fossé s'était creusé entre les deux ex-amants-mariés-amis. Et là, ça se voyait parfaitement bien d'ailleurs.

Bill savait pertinemment qu'il s'était comporté en salaud pleurnichard et égoïste, il n'y en avait eu que pour Tom, Tom et Tom, sa vie s'était calquée sur celle de son jumeau et il n'y avait que lui qui avait compté. Bill paraissait fort, mais il était bien démuni sans Tom, ils avaient toujours été ensemble et sans son double il n'était pas vraiment capable d'être lui même. Pourtant en dehors de Tom Bill avait eut des gens géniaux autour de lui qui auraient su le rendre heureux, mais cet amour fusionnel l'avait aveuglé, aujourd'hui Tom n'était plus là et il était forcé de constater qu'il y avait du bon dans ses relations.

« Je sais, Je sais, mais j'suis là aujourd'hui, c'est le principal. »

Il entra et redécouvrit l'univers d'Hilarie il connaissait chacune de ces pièces par coeur et elles étaient toutes gorgées de souvenirs. Il jetta un coup d'oeil par la fenête et vis l'immense cerisier qui dominait le jardin d'Hilarie. Il alla s'asseoir dans le canapé a coté d'Hilarie et la regarda zapper entre les chaînes. Ils tombèrent sur un documentaire sur le reproduction de koalas et Bill jetta un coup d'oeil à Hilarie.

« Tu veux des excuses ? J'suis désolé. »

Il soupira.

Ouais enfin ça c'était le passé parce-que bon là Hilarie n'était tout simplement pas d'humeur à voir quelqu'un. En fait, elle n'était jamais d'humeur à voir du monde. C'était pas faute d'avoir essayé mais très vite elle avait remarqué à quel point ça la soûlait de parler aux gens. Tous ces gens égoïstes, qui ne pensaient qu'à eux et leurs petits problèmes. Elle en avait marre de ce genre de personnes. Elle était donc en train de regarder la télé. Non elle n'avait pas relevé la phrase de Bill. Pour quoi faire de toute façon. Il était là en effet mais il n'était pas le bienvenue pour elle. Aaron ne dirait rien, sans doute trop content de voir son père débarquer. Pour une fois qu'il pourrait lui parler. Il l'avait vu une ou deux fois alors forcément. Elle resta donc fixer les koalas. N'empêche, même eux avait une vie sexuelle beaucoup plus remplie que celle d'Hilarie. L'envie de se faire bonne soeur était toujours là mais bon, il fallait bien qu'elle s'occupe de son gosse. Elle détacha enfin son regard de l'écran pour poser ses yeux sur Bill.

"J'en veux pas. Et je ne les accepte pas. Maintenant si tu veux, pour aller plus vite je peux aller réveiller Aaron."

C'était une solution et elle plairait sans doute à tout le monde. Le mioche serait content de voir son père. Bill serait content de voir que son gamin était aussi beau que lui. Et Hilarie serait contente de passer inaperçu dans son canapé.

L'atmosphère était pesante et pourtant Bill ne voulait pas partir, pour deux raisons, la première était qu'il était venu pour l'anniversaire de son fils, il devait donc rester déjà pour lui, la deuxième beaucoup moins noble était Hilarie, elle lui manquait en réalité. Il savait qu'il ne rattraperait pas ses erreurs il ne le cherchait pas vraiment non plus d'ailleurs, il n'avait pas assez confiance en lui pour se croire capable de rendre heureux qui que ce soit. Oh il feignait bien le contraire il était ce Bill que tout le monde pensait sans cœur et intouchable, mais si faible à l'intérieur.

« Laisses le dormir c'est son anniversaire. Mais si tu veux que j'men ailles autant me le dire plus crument on a été mariés, c'est pas comme si j'étais le parfait inconnu que tu dois éconduire avec politesse. »

Il soupira et se reconcentra sur le documentaire pour quelques vaines minutes avant d'ajouter à l'adresse de son ex-épouse.

« Peut être qu'on aurait jamais du être ensembles, on s'entendais bien en dehors de tout ca. »

Il s'aventurait sur une pente savoneuse.

Hilarie avait reposé les yeux sur l'écran de télévision. Elle suivait sans vraiment regarder le documentaire. En fait elle s'en foutait pas mal de ce qu'il se passait à la télé. Pour le moment, la présence de Bill la perturbait. Elle ne se sentait vraiment pas à l'aise mais ne voulait pas perdre de sa froideur devait lui. Après tout, elle lui en voulait et ce n'était pas des excuses non pensées qui changeraient quelque-chose. En l'entendant, elle soupira.

"Je crois que j'ai le droit de rester un minimum polie. Et je ne vais pas te virer alors que tu viens voir ton fils. De plus, nous sommes de vrais étrangers l'un pour l'autre aujourd'hui. Au cas où tu ne l'as pas remarqué, nous ne nous connaissons plus."

Voilà ça s'était fait au moins. Elle soupira une nouvelle fois et s'accouda à son canapé, sa tête légèrement penchée dans sa main. Elle n'aimait pas du tout la tournure de la conversation. Elle sentait que ça allait merdé. Et quand elle entendit Bill, ça ne rata pas. Elle eut un rire nerveux.

"De toute façon, avec ou sans mariage, ça aurait merdé. Alors viens pas pleurnicher sur le passé Bill. Il n'y a plus rien et c'est comme ça."

Oui elle était dure mais c'était juste pour éviter de s'imprégner de cette nostalgie dont Bill avait l'air épris.

Sa phrase le blessa, mais il ne dit rien et ne s'effondra pas en larmes, larmes qu'il n'avait pas laissé coulé depuis une éternité d'ailleurs, il essayait de ne pas trop se confronter au bilan de sa triste existence, rien de vraiment valorisant de toute façon. Il peinait tout de même a ravaler sa salive, saloperies de sentiments.

« Tu me connais sûrement aussi bien que mon frère quelques mois n'y changeront rien. »

Il ne parlait pas du mariage mais de toute l'évolution de la relation, même si ce qu'il disait il n'était pas sûr de le penser, regretter d'avoir été heureux même quelques années était complètement stupide.

« Parce que toi tu ne le fais pas peut être quand tu es seule chez toi, et que tu vois ton fils franchir le seuil de ta porte tout les jours ? »

Il perdait peu à peu son calme, vraiment blessé par ses remarques

Hilarie savait très bien qu'elle blessait Bill mais elle préférait ça, qu'il la déteste plutôt qu'encore une fois ils se disent des 'je t'aime' et autres conneries du genre qi ne feraient que les blesser encore plus. Il n'y avait plus rien entre, ça c'était clair et net. Enfin si, elle l'aimait toujours mais préférait enfouir ces sentiments au fond d'elle pour ne plus jamais en entendre parler et en souffrir. Elle resta le fixer quand il parla de Tom. Ouais Tom, il n'avait que ce mot-là à sa bouche. Ben en même temps, il n'avait qu'à vivre avec son double, il se sentirait moins seul et ça serait plus que parfait. Elle ne répondit donc rien à Bill, ça ne servait à rien du tout. Par contre, sa mâchoire se serra et sa gorge se noua quand il lui parla d'Aaron. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux mais elle les retenait. Non, ce n'était pas de la tristesse mais uniquement de la rage.

"Ne me rappelle pas cette erreur que j'ai faite avec toi. J'aime mon fils, et crois-moi que si je pouvais je ferai en sorte qu'il ne te ressemble pas autant."

Ça lui éviterait sans doute de constamment penser à Bill. Elle n'avait mais vraiment pas apprécié ce qu'il venait de lui dire. En même temps, elle l'avait bien mérité. Sauf que elle, elle n'avait pas le choix que de faire face au passé en voyant Aaron tous les jours. Bill ne prenait pas ça en compte et sur ce coup il était vraiment dégueulasse.

"De toute façon qu'est-ce que ça peut te foutre Bill, t'es pas foutu de t'inquiéter pour quelqu'un d'autre que toi."

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